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Le jour où j’ai consulté un naturopathe

Il y a une dizaine de jours j’ai décidé de rencontrer un naturopathe ou conseiller en hygiène de vie. C’est une 1ère démarche pour essayer de me sentir mieux, pour tenter de comprendre d’où viennent mes peurs et mes angoisses.

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Le naturopathe va d’abord chercher à « soigner » l’origine du mal, plutôt que de chercher à soigner le mal lui même.

Il a donc voulu retracer mon arbre de vie, depuis les plus lointains souvenirs de mon enfance jusqu’à maintenant. J’ai parlé pendant 1h, lui racontant les éléments de ma vie que je pensais importants tout en répondant à ses questions. Ce qui en est ressorti est plutôt positif parce qu’il a réussi à toucher du doigt plusieurs choses exactes.

Tout d’abord il m’a dit que j’étais trop dans la retenue. J’intériorise TOUT et je ne ressors RIEN. Je suis comme une cocotte minute, continuellement sous pression (que je me mets toute seule en plus). J’ai souvent envie de pleurer pour relâcher un peu cette pression qui est lourde mais je n’y arrive pas. Les larmes montent mais elles sont aussitôt ravalées. Alors que j’étais quelqu’un de très émotif, qui pleurait souvent devant Bridget Jones, pour un oui ou pour un non, je n’ai pas versé une larme depuis novembre 2010.

Nous avons aussi abordé l’alimentation, le sommeil, les habitudes de vie. Il a ainsi pu me conseiller, m’orienter, m’aider. Le naturopathe ne prescrit aucun médicament, ce n’est pas un médecin. Le mien m’a donné des huiles à essentielles à acheter, des aliments à favoriser, des conseils de vie tout simplement.

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Illustration de Lise Herzog

Après la consultation, je me suis sentie bizarre et aussi un peu plus légère. Pour aller mieux, j’ai en moi les pièces d’un puzzle qu’il faut que j’arrive à remettre dans le bon ordre. La question reste encore de savoir comment ?

Quelques jours après, Poulet à qui j’ai raconté la séance, m’a dit qu’il trouvait bizarre que je n’ai pas parlé de 2 choses pourtant importantes de l’année 2006. Et que lui, pense que ces 2 blessures profondes sont surement la clé. Sur le coup, je l’ai regardé, comme choquée. Mes yeux se sont embués. Ces 2 choses, je les avais oubliées. Ou plutôt j’ai voulu les mettre de côté, ne plus y penser ! Nous en avons parlé tous les 2. Evidemment j’ai beaucoup pleuré, ça m’a libérée. Pas totalement encore mais les vannes sont ouvertes et je sais maintenant que je suis capable de lâcher cette pression, comme avant. Ça fait du bien !

Je suis sur le chemin. Pour le moment, j’essaie d’assembler les pièces, j’observe, j’analyse ce qui se passe dans ma tête.

J’espère que très bientôt je me sentirai mieux.

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